Après un silence introspectif, Sfer signe un retour marquant avec Pandorphine, un single à la fois épuré et chargé en émotions. Ce morceau marque un tournant dans son parcours artistique : loin des grosses prods ou des artifices, l’artiste fait le choix du minimalisme pour aller droit au cœur.
Porté par une guitare envoûtante et une mélodie fine, Pandorphine mise sur la sincérité et la retenue. C’est dans cette économie de moyens que Sfer trouve sa puissance. Chaque note, chaque mot semble pesé, juste, presque murmuré à l’oreille de l’auditeur. L’ambiance est intime, humaine, presque brute.
Même logique du côté du clip, tourné avec sobriété : peu d’effets, peu de décors, mais une vraie intention. Les images, à l’image du morceau, ne cherchent pas à impressionner mais à connecter. Tout est dans la sensation, dans l’émotion pure.
Inspiré par des artistes comme Népal, mais aussi influencé par d’autres esthétiques musicales, Sfer brouille les lignes entre rap, chanson et poésie moderne. Il refuse les cases et préfère tracer une ligne personnelle, honnête et sensible.
Avec Pandorphine, il prouve qu’on peut dire beaucoup avec peu. Un retour fort, sans forcer, qui confirme que Sfer est bien plus qu’un rappeur émergent : c’est un artiste en pleine évolution, à suivre de près.